lundi 17 septembre 2018

Thunder Blind



Pas t'aimer toi, pas t'aimer toi, comme un mantra,
Ce jeu entre toi et moi catalysant mes émois, et moi, ...  et moi dans tout ça ?
Une bagatelle presque sans jouissance ou si ... parfois,
Toi et moi, quand on s'agace, qu'on louvoie.
Un divertissement brûlant, frôlant l'indécent, si friable et persistant.






L'un relance quand l'autre presque s'en va, un goût de reviens-y et d'échappe-toi,
Mais pour un like de toi,  je ne ferai pas n'importe quoi ...
Sans case, pas de cause perdue, pas de close, pas de contrat, qui vivra verra ...






Ton inconstance et mes silences, pas d'impatience, pas de pression,
juste un soupçon de frissons.
Un rien de manque pour faire envie, drôles et divines duperies.
Est-ce qu'on est quitte si je te double sans céder à ton tiercé et si un autre ravit mon trouble ?

Mes hashtags à déchiffrer, mes marqueurs en images-temps .... à suivre, ou pas.
A sa place, je ne serai pas mieux me sachant là, finalement je préfère ....
être là ... sans y être ...
A la tienne Joli Garçon du Canal, une tournée et l'addiction !






Agaçant le sapio profil, instruisant de tes vices, mais dans le salace jamais ne glisse.
Taquin, coquin, idiot de pacotille, tu le sais, tu me titilles, mais sans supplice.
Compliments, compliqués et un rien complices.
Tu m'amuses, je te fais muse, amusante, pas frustrante, juste attachiante et un rien déroutante.

Jouons des mots, tant que j'ai pas mal,  et tant qu'il n'y a pas de mâle en solo sur mon verso.
Allons-y franco dans nos tromperies de dupes, tu sais le dessous de mes jupes.
Je sais tes tenues de gala quand aux aurores le mahari's carmin s'évapore à quai.

Pas amants, on se chahute gentiment, ni maître, ni maîtresse, un brin de séant,
Un zeste de tendresse, la cession à la tentation, à l'envie, à l'attrait de l'interdit ...
qu'on s'est autorisé ne pouvant y résister.
Puisque tu voulais rester, je t'ai fait place, du velours comme au Palace bogosse-badass !






Double O pour notre premier contre, drôle d'endroit pour une rencontre.
Contre toute attente, ni Urgo, ni sur liste d'attente, l'ectoplasme vivant en quadrimestriel,
Protection rapprochée, je vais la jouer en pointillé, laisser filer ou m'envoler.

Tu as fait vibrer mon imagination et mes sens, gentiment tu m'as cuisiné,
Jamais barbant, au risque d'être erasé, cherchant la faille pour s'y glisser,
Cute amoureux et infidèle, joli toxic dont l'intelligence n'a rien d'artificielle.

Ravie de t'avoir rencontré, revu, perdu de vue et retrouvé,
Mais au risque de me cramer mieux vaut de ce jeu m'échapper,
m'évader avant, ...
Que les sentiments ne jouent au shibari et de t'avoir dans la peau.
Tu es incontestablement charmant, mais je ne suis pas un supplément.









Massive Attack 
"Unfinished sympathy"





jeudi 2 août 2018

Hush Now


Skip that lipstick ... 





Sur un parterre bleu Klein, au son de Mulligan glisser mes pas dans les tiens, encore une fois.
Cambrer mes reins entre tes mains quand Thelonius double les noires sans anicroche.
Sentir ton parfum se mêler au mien dans nos ébats et chantonner avec Ella.
Citer Billie quand tu reviens, pour que surtout tu ne m'expliques rien.
Booster le son de la trompette de Fruscella en jouant dans les draps.




Voir tes doigts frôler, s'acheminer vers le bleu, serpentant comme un train, et tes lèvres souffler sur Coltrane.
Croire au suprême quelques mesures de plus, cheek to cheek, toi et moi, chabadabadada ....
Sur les arpèges du Duke te laisser croire que tu es mon roi, juste comme ça.
Te susurrer que tu comptes plus que le temps d'un baiser sur du Baisie.
Pas de question sur demain, même si c'est flou, et peu honnête, quand Coleman s'envole en quartet.


"J'veux pas voir derrière puisque j'en viens, vivement demain, oh oui demain ..." *


Siffler de la Bud en duo quand Powell et Parker près de la cage aux oiseaux se jouent d'un duel.
Et quand l'autre Charlie effleure sa contrebasse de mes formes te laisser fracasse.
Et si tu dis "j'arrête", confisquer les clés et t'enfermer pour t'être cruellement sensuelle.
Te séduire encore une fois, en chantant les colombes de Sarah, le pays qui n'existe pas.





Que tu tâtes et palpes mon Art, mes toiles et mes tattoos, t'es à moi, tout à moi.
Et si my Taylord est avare de loving démonstrations, il n'est pas arch-cheap d'autres effusions.
Au stand-by préférer flotter avec Getz, me déhancher quand l'anche vibre, pour s'emballer fissa façon samba.
Laisse-moi être celle from Ipanema, être ta joie, et danser encore et encore avec toi.
Et si on avance avec Bill en tête, sans savoir ce que demain sera, c'est bon pour moi.
Ta face à la Ray Donovan, un petit air de Chet après ses dérapages, après les abus et le temps.
Enlace-moi pour swinguer comme un bebop et hallelujah, que sera sera,
Bring me back to life, comme un boulet de canon emporte-moi, là où Adderley résonnera.
T'as un bonus, une double accroche, qui me projette des Miles plus loin qu'aucun.
Pas Batman, mais un genre de Wayne qui m'évapore sans charter, un ticket, un shooter pour l'envol.
Piquant comme le peppermint, fais de moi ta Juliet, ou ta Julia si le Pavlov je déclenche en toi.
Doux et un rien élimé, consumé et ardent comme le velours d'une scène, brulé de whisky et de fumée nicotinée.





Ne quitte pas ma route Jack ! Toi, my Ray of light, l'eau coule sous les ponts, et pleurer des rivières à quoi ça sert ?
Te fredonner comme Dina, que je suis Mad de toi, Boy, I've got you under my skin, so deep, ma dope,  ma came, mon amphétamine, ma cocaïne.
Elle ne ment pas, l'euphorique substance qui vrille enchaîne et sublime, l'addictive blanche de la musique noire, c'était elle l'obsédante, elle l'héroïne.
Je veux que ça scat à envoyer la lune au delà de l'arc en ciel, être en substance cette transe, cette irrépressible envie dans tes veines.
Top là, give me five man, ou je prends définitivement le large en sautillant sur l'entrainant Brubek, promets, sans quoi à quai je te laisse et je me calte.
Sers-moi fort quand les basses vibrent dans la voix de Louis, que je brille comme les chromes des cuivres luisent.
Redis-moi que tu ne m'oublieras pas, et comme il est cool d'être avec moi.
Comme Doris, oublier, mais day by day, t'être unforgettable, indélébile voire indispensable.
Fatale comme la fièvre que tu invites en moi, te boire à la lie, mais pas comme le lilac tree.
Plutôt sous le sycamore tree, dream a little dream of me, make me sway, make me sweat, be sweet, dance with me ...







Sorry, so sorry,
but my heart belongs to my daddy.



"Lullaby of Birdland"
Sarah Vaughan





* "Les Yeux ouverts" Enzo Enzo

mercredi 27 juin 2018

Or-Ne-Ment


A toi ma douce rêveuse dont l'estomac est moins grand que le coeur, mon sentimental rossignol, mon impatiente si fidèle. Ma compagne de nuits rebelles, ma Piaf qui prend son envol. A nos CPUSDG, à nos soirées Delete, à nos tragédies lilliputiennes, à nos sommets personnels. A nos rires infidèles, à nos coeurs sans raison, à nos debriefs improbables, à nos mots crus de culs et de peines.
A nos fiches et à nos hugs de cuisine, à ces tonnes de kleenex, aux after sexe.
A nos conquêtes, à nos quêtes, à nos nouveaux jours.



Est-ce frôler l'impudeur que de faire offrande de parcelles de soi en kit ?  Quand au milieu d'orpailleurs de pacotille, on cherche et l'on croit percevoir autre chose que de l'entre-soi.
Arme toi d'humour pour trouver peut-être un semblant d'amour ou juste un ersatz un peu propre.
Pars en chasse, ici on te fera la cour, mais pour la sincérité, c'est au burin qu'il te faudra forger. Dans les tréfonds de l'application, comme pour le pailleteur les pépites auront souvent grises mines.
Pour briser l'ultra moderne solitude, c'est dans la poche. Un match et ça repart !
Au banc d'essai quand tu fais une touche, les paris sont ouverts, tomberas-tu sur un flambeur ou sur un turfiste amateur ?




A l'aventure dans la Swipe Sphère Power, les serial baiseurs et les belles de jour se tournent autour, dans l'antre du foutre et du téton facile. Par voie d'écran tactile, l'accès quasi direct et sans affect à l'easy baise. Si ce n'est qu'un ficaire, il fera peut-être aussi bien l'affaire, tout ce qui brille n'étant pas le plus pur ici. Ni même ailleurs, soyons claires nous ne sommes nous mêmes plus de blanches oies.

Ainsi soit-il, alors croisons les doigts.
Amène ton ironie, elle te sera bien utile ici, quand tu te demandes "mais où est-IL donc ?".
Hors nique ? Car il ne s'agit souvent que de ça, moult propositions on te fera, mais pour la coordination, tu repasseras.

Et pourtant, on s'accorde à s'enflammer, tel le pompier pyromane, tête baissée fonçant avec absurdité et autant de fac-similés.
Tous des "occasions", ayant déjà servis, déjà sadiquement éconduits, refoulés ... L'inconduite étant parfois la monnaie pour la pièce rapportée. Donner le change de la dépravation, comme une petite vengeance par pro-cul-ration. A nos âges, on vient tous avec des bagages, des histoires qui finissent mal dans nos malles, des cicatrices sous les fards, des maux sous d'autres mots. Dans nos placards des cadavres de love affair et une belle trouille de rejouer.




Avec frénésie pourtant, on alimente le brasier, on embrase de virtuels baisers, au risque de se faire flouer. On biaise si on détecte un similor s'épancher, un bain d'or colloïdal à nos envies serait plus approprié.
Qu'il redore notre blason de mots fleurant la flagornerie, c'est toujours ça de pris !
Affublée d'une armure de simplicité pour masquer la duplicité, Clarisse un jour te dupera ... si tu crois que nos encéphalos sont plats mon gars : tu dineras froid !
Sous l'apparente désinvolture se cache une Geisha outrée d'apparaître décoiffée, un syphon dans l'estomac quand la proie ne cesse de chasser, tel est le revers de la modernité qui en fin limier t'autorise à pister.

L'incandescence des sentiments n'a de bienséance qu'après les faux-semblants. Quand les masques sont tombés alors salacité et duperie peuvent aller se rhabiller.

C'est à nu, qu'offertes aux doux bouleversements, nous pétent à la tronche des rêves de romantismes aussi ardents que gluants.
Tamiser les lumières pour briller dans ses yeux avec l'espoir qu'une flamme énamourée y fasse sa couche. Pour que la coucherie ne soit pas sans lendemain pour qu'il y ait d'autres matins.
Pour que la concupiscence cesse de rimer avec absence, pour ne plus se sentir jetable et ne pas le traiter de minable.




Des lustres à gober du Charmant et de la Princesse qui regardent ensemble au loin au son de potes de petites tailles s'égosillant en allant au turbin, et ne venant pas de chez Merlin.
Et même si, on n'est pas très collant-opaque-blanc sur mollet masculin, et qu'on sait bien qu'il sera davantage transport urbain que chevalin ...
Rien n'y fait, ni menace, ni prière, tu crois l'éviter, il te tient, ... t'as pas vu venir le vautour et vlan dans ta gueule ! C'est toi la proie !
Comme de bien entendu, cocue, jamais revu, disparu, les conclusions sont toutes en U et tu tombes des nues.

Inventaire, questions.
Remonter tout de suite dans le train, raccrocher les wagons ... épousseter sa déception ... oublier ou faire comme la dernière des crevures qui aura froissé ton myocarde d'une simple oeillade ?

Same player play again !

Nous en revenons toujours à nos bons sentiments, quand on dresse nos bilans. Drapées dans des costards de blasées, on n'est dupe que ce qu'on veut ignorer.
Qu'il est sinistre d'enchaîner les maillons des déceptions, d'allonger à foison des visages aussi vite oubliés, de fesser des séants à la chaine sans en passer par l'essentiel.
De souiller son cul à trop le donner, de salir sa langue dans tant de bouches que les prénoms finissent par se répéter.
De consommer du cul comme on va chez le boulanger*, de séduire à la volée, de s'écarter trop docilement et de pénétrer si facilement.
Alors de ces superettes à la nuitée aisée, en faire des fou-rires, n'en retenir que les improbables profils, et jouer autant à face que pile, mais rester soi, précieusement alambiquées, notre bouclier contre les détraqués.

Et puis espérer que la perle rare tu as enfin trouvée.








James Delleck 
"Oui Mais"








* Auteure NoGlu


mardi 12 juin 2018

Duel à 2


"You know that it would be untrue
You know that I would be a liar "


Visite dans la Swipe-Sphère ... Comme ça, en flânant, le nez au vent, ... et bing, sans crier gare, c'est un double match ! C'est la saison de la terre battue et des smashes.
Au bond il attrape celle qui fait la belle et engage un set pour l'attraper dans ses filets.
Les répliques fusent et c'est un 15A. Elle riposte à la volée... puis ça se joue aux points ... de suspension.
Winner du 06 au chrono !

Après tant de mots, une rencontre anodine n'était pas une option, prendre un verre, diner ... trop anodin. Pas de meuble entre nous, pas de distance à combler uniquement celle qui te ferait plier pour m'embrasser. Tu as dit être séduit, je t'ai laissé entendre que tes mots effleuraient mes propres envies.

On s'est lu, on s'est plu, alors il fallait se voir ...





Je t'ai proposé ceci, ...
Viens, ne dis rien, monte l'escalier, il fera entre chien et loup, laissons le silence parler pour nous.


"The time to hesitate is through
No time to wallow in the mire" 


Tu passeras la porte, j'entendrai le clic de la clenche qui me fera doucement tressaillir. Tu enlèveras ta veste, tu la laisseras à terre prestement, ou tu l'accrocheras au portant, comme tu voudras, ... mais enlève la !
Tu feras quelques pas, le crissement sur la moquette m'indiquera que la distance se réduit entre toi et moi.
Tu ne me verras pas tout de suite il te faudra passer l'embrasure d'une autre porte. Je serai assise sur le lit, les stores seront baissés, une lumière rosée tamisera la pièce et une bougie embaumera de légères effluves de tubéreuses sans nous entêter.
Nue ? très peu vêtue ? en dessous de dentelles ? en bas rien que pour toi ? ... ça, tu le sauras quand tu seras là. Dans la petite obscurité je verrai tes pupilles briller et les miennes répondront à leur éclat. Mes lèvres s'entrouvriront sans émettre un son, juste pour te rendre ce sourire léger, un peu gêné. Des fossettes se dessineront près des commissures, mes yeux plisseront de joie de te savoir presque à portée de doigts.

Une petite confusion s'installera ... celle précédant nos premiers frôlements.






Nous avons fait le plan, au moins ceux des premiers instants, tu t'approcheras, de plus en plus, sans rien dire encore. Ta joue tu feras glisser sur la mienne. Je sentirai ton souffle s'entrecouper, tu le retiendras, parce que tu sais ... qu'on va le faire.
Ta barbe tu feras glisser le long de mon cou pour caresser d'elle mes épaules.
Parce que nous serons tous les deux aux abois, au bord du lit, au bord de nous goûter pour la première fois, nous frémirons d'envies d'être ainsi alléchés, mais il ne sera pas encore temps.


"Try now we can only loose, 
and our love become a funeral pyre"


Nous ne capitulerons pas tout de suite, c'est écrit dans le script, nous avons décidé à deux ce duel de désirs. Nous ne céderons qu'après s'être brûlés, quand la lave de la tentation aura cramé nos artères. Alors consumés d'envies, nous nous consommerons.
Il n'y aura qu'une seule et unique première fois. Nous ne devons pas la rater, pas la brader, alors nous l'avons orchestrée.

J'emplirai mes poumons et expirerai dans ton cou un air chaud qui te fera frissonner. Déjà humides de se convoiter nos peaux se toucheront. Accolés en un unique point de chair, le reste de l'épiderme demandera sa part, et exigera de dévorer davantage de promiscuité.
Nous resterons un instant, sans durée, à suspendre ce moment, à écouter nos pulsations, à faire monter indéniablement la pression, à risquer l'implosion.

L'un voulant dire, l'autre intimant le silence.




Et puis, tes lèvres ou les miennes goûteront d'abord la partie offerte la plus proche, à l'aveugle et empressées elles se chercheront, se trouveront et se répondront. Ne lâchant nos emprises que pour mieux y revenir, nos doigts imprégnés dans la peau de l'autre. Privant par pression les flux sanguins, elle se fera d'albâtre puis de carmin.  Glissant des ongles, cherchant à s'accrocher, rugissant presque bestialement sans avoir encore acté l'acte à proprement parlé.


"Come on baby, light my fire 
Try to set the night on fire"


Et tu prendras le dessus, un temps, puis je saisirai tes mains, et tu sauras que le jeu commence. Seules nos bouches auront le droit de se servir, nos mains emmêlées et arrimées par l'autre. Contraignant le délicieux adversaire, l'entravant doucement de se satisfaire. L'empêchant de caresser jusqu'à l'apogée où il faudra s'arracher à ses phalanges. Entre les pulpes de nos doigts, sans ménagement, pressant, fessant peut-être. Enragés d'enfin posséder, ne serait-ce qu'un instant le corps de l'autre.
Désormais, sans phare, nus et offerts nous pourrons nous assouvir de l'autre, nous donner les plaisirs que nous nous étions promis sans mot dire.
Des phrases pourquoi faire ?

Et pourquoi ne pourrait-on pas se rencontrer comme ça pour une première fois ? Pour qu'elle reste à jamais unique, à jamais inscrite, qu'elle soit différenciante, qu'elle soit fulgurante.







Nous avions peur de nous rater, alors c'est en seconde nuit que nous l'avons programmée.





The Doors
"Light my fire"







"Duel à 2"
Acrylique et médiums.

Les chiffres se jouent des probabilités, laissons les s'amuser, et à la muse aux accidents de désirs, pour ses palpitantes vibrations, offrir un sourire.


mardi 22 mai 2018

Kiss Me Cupid Idiot




"Embrace me, my sweet embraceable you
Embrace me, you irreplaceable you" *




Alors vint l'idiote jalousie de ce morceau de coton qui recouvrait son corps.

L'odeur industrielle masquait celle de son épiderme, il fallait s'approcher davantage pour en avoir le partage. Mes doigts s'agitaient, impatients, .... comme d'irrépressibles mouvements vers la tentation. Mordant mes lèvres pour ne pas voracement dévorer sans ménagement aucun ... les siennes. Crispant mon squelette dont je perdais à mesure le contrôle et qui de lui se rapprochait ostensiblement.

Il devint difficile de converser, tant mes pensées étaient obstinées.



Qui succomberait le premier ? M'attirerait-il vers lui prestement ? Allais-je attendre encore longtemps ? Plaquerait-il mon corps contre un mur ?
Ses mains ? Où allait-il en premier les poser ?
Son toucher comblerait-il mon envie ? Saurait-il être compatible à mes appétences ? Frôlerait-il ? Ou prendrait-il sans ménagement mon corps contre le sien ?
M'empoignerait-il par les hanches ? Me parlerait-il tout bas ? Quels seraient ses mots ?

Et sa peau ? Comment serait sa peau ?
Quand nos corps dévêtus froisseront les draps, quand ses doigts navigueront sur moi.
A quel rythme son tempo me bercera ? Est-ce qu'il m'emportera ?




Qu'est-ce qu'il disait déjà ? 


Et toujours cette idiote cotonnade plus proche de lui que moi.
Je prétexte pour m'éclipser, ... souffler, je suis estomaquée par une horde de phalènes qui font des loopings dans mes entrailles. Leur danse désordonnée bouillonne mes pensées, vrille ma lucidité. Cette envie débordante de sensualité que sa vision m'impose se lit dans mes prunelles, mes pupilles dilatées, agacées à en avaler tout le bleu.

Chaque son qui sort de sa bouche fait mouche, chaque battement de mes cils veut l'envouter.  C'est moi ou la distance entre nous s'est réduite de moitié ?
Nos cuisses sont désormais jumelées, je le sens ... hésitant, un rien tremblant. Nous sommes au bord d'un précipice, effrayés par l'éventualité d'une chute.


Et si, ...

Si c'est décevant, ...
Si ses baisers ne sont que gluants, si sa langue ne s'accorde pas de la mienne, si ses gestes ne sont pas sensuels.
Nos iris s'entrechoquent, un temps tout se fige et s'arrête.




Faut-il céder maintenant ou jouer de l'ardent ?  


Un tierce vient s'inviter, l'un et l'autre poliment conversons avec cet étranger, ... et plane une envie de le tuer, mille horribles souffrances lui seront réservées.  Il va nous falloir tout recommencer, tout reprendre depuis le début.
A nouveau ... se rapprocher puisqu'un corps entre nous s'est glissé. Alors, nous devenons sommaires, lapidaires, factuels, cinglants, nous essayons de le lasser.  Nous espérons qu'il comprenne combien nous voudrions retrouver notre ensorcelant duel. Combien il nous gène, combien nous voudrions retrouver notre trouble en duo. Combien il est de trop ! 
L'intrusion, cette entité sur deux jambes à la langue trop pendue se lève enfin, il laisse à nouveau place, la place à notre jeu de séduction.
Nos verres pleins, nous arrosons ce départ, ton léger et badin, à nouveau assujettis à cette si douce tension.




Nos joutes verbales deviennent si imagées que des frissons dessinent des monts sur nos peaux. Qui va s'élancer le premier ?

A la faveur d'un éclat de rire, nous nous effleurons à nouveau, il approche ses lèvres à mon oreille ...

Motivée par un secret sa bouche murmure et souffle dans ma chevelure, il m'a dit en aimer le désordre, il pose délicatement sa main dans ma nuque. Une vague de chaleur s'y diffuse irradiant subtilement mon corps entièrement.
D'un habile mouvement, son autre bras m'enveloppe et à quelques gigantesques angströms de millimètres sa bouche demande à la mienne ... 






"Je peux ?"




Connie Francis 
"Stupid Cupid"







Quand 

samedi 7 avril 2018

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"Mais tout à un détail près, 
Un si grand vide en moi pardonne mes excès .... " *




L'inconnu aux beaux échanges épistolaires devient l'unique et irrépressible objet de désir.
Sa peau un met délicat, son odeur un océan olfactif où il faisait bon voguer. Deux corps synchronisés dans une flânerie sensorielle à l'unisson, à l'intuition. L'autre comblait tout l'espace, son corps devint l'antre d'une dérive apaisée. Comme s'il avait déjà eu tous les plans menant à mon affolement.
Il cartographiait de la paume, progressait de mon dos aux rebonds surplombant mon tremblant. Entre ses caresses habiles le plaisir devint facile, évident. 
Total "lâcher prise" sous son emprise.







La brutale intensité de sa délicatesse mettant une claque aux trop empressés, aux brusques, aux impatients. L'évolution de mon désir se fit graduellement ...
A l'appétence de ses lèvres si joliment ourlées vint s'ajouter une fulgurante envie de descendre le long de l'axe jugulaire. Comme un fil tendu à se rompre la ligne qui dessinait un chemin jusqu'au creux de sa clavicule. 

Y laisser courir la trace de mes ongles pour envelopper sa nuque, y apposer encore et encore ma bouche, modérant pressions et intentions.
Le désir mua vers ses épaules, un rien frêles mais dont les os saillants invitaient à y laisser glisser, langue, lèvres, ongles, tout ce qui pourrait les frôler et l'affoler.

Laisser mes doigts suivre l'arrondi de son col, défaire le bouton de sa chemise, et délicatement cheminer vers sa pilosité. Comme il était troublant de se sentir frissonner devant un portrait pixelisé ...







L'indéniable attrait n'avait rien de rationnel, mais l'attirance était tellement sensorielle.
A la belle esthétique se mêlaient les réminiscences d'un délicieux moment. Comme inscrites dans ma chair les traces de sa délicatesse refaisaient inlassablement surface.

Imaginer sous mes lèvres, la chaleur de cette peau qui sentait la brûlure de l'été.
Bienheureux soleil de l'avoir si longuement caressé, cet autre agglomérat de points sur l'écran causait mon égarement. 

Posé presque sous le coeur de sa lèvre supérieure, l'enivrant odorant, donnant à l'ornement noir et blanc le sucré venant contrer le parfum d'acier.  Revinrent à mes troubles idées, sa si parfaite manière d'accompagner sa langue de la mienne.






Si le premier avait été prometteur, le second baiser m'avait fait chavirer, effaçant sans ciller le TangoLabialMaster. Plus doux, plus délicat, plus suave encore, donnant du piquant de la pulpe de ses doigts, agaçant ma crinière. Tirant légèrement mes cheveux en arrière, pressant davantage ses lèvres et son corps contre moi.

L'évocation de ses baisers et caresses, provoquaient irréfutablement en moi un uppercut de chaleur stomacal. Le cérébral au tapis, mon corps était forfait, marabouté, envoûté, épinglé ... dans son tableau de chasse.


"Je n'ai rien oublié, ....
Quoiqu'il en soit je ne peux t'oublier"*




Ni trophée, 
Ni catastrophée, 
Quand les autres sont avec Morphée, 
je m'enfonce dans la matière, à moi l'art, à toi la manière.
Subtil et adroit, pour ré-activer mes émois.




Suggestion de présentation à la place de la tête de cerf : 
angle de murs.






M.Appeal 
"Fever" 










M.APPEAL - "Fever"
Single enregistré en 1991 au Palais des congrès par Cyril "Reptile" Noton, qui venait d'achever le premier Maxi de NTM et signé le mix de "Soul Soul". 
Avec les copains du groupe "Charles de Goal" sorti en version promo only sur le label Indépendance sous la houlette de Eric Débris (Métal Urbain). Cette blagounette musicale, fut 1ère au top des auditeurs sur la Radio M40 devant une célèbre blonde platine qui ne sortira sa version de Fever que l'année suivante ... Un bien joli souvenir que quelqu'un à posé sur le Tube, merci à lui. 







lundi 19 mars 2018

Combat rock

Acte 1 scène 1


La scène se passe dans un grand appartement parisien, de larges baies vitrées offrent une vue imprenable sur la capitale. 
Les invités ne se connaissent que peu, il n'y a pas d'anniversaire, pas de crémaillère, juste quelques amis d'amis. La fête bat son plein, des clans bien distincts se sont formés et les conversations diffèrent d'un groupe à l'autre. 
Là on échange activités professionnelles, ailleurs histoires plus personnelles, garde d'enfants, rénovation d'appartement, ... la cuisine ici n'est pas "the place to be", tout se joue en extérieur.

Elle va se resservir un verre, elle sent déjà l'alcool lui tourner un peu la tête, mais ce soir c'est de ça dont elle a envie.  
Un moment de soft ivresse, la caresse de l'abandon temporaire dans une autre atmosphère. 

Il s'approche d'elle, et galant propose de lui servir un autre verre. 
Un sourire, quelques banalités, de cet échange né un nouveau clan en duo. 

Elle : " Merci, je pense que je vais aller en griller une sur le balcon "
Lui : " Je t'accompagne "
Elle : " Tu fumes ? "
Lui : " Non toujours pas ! "




Ils se connaissent peu, mais finalement ce peu est assez intime, quelques confidences, de menues indiscrétions par le biais de la personne qui les a présentée et ils ne sont déjà plus des inconnus. 

Lui : " Cette vue ! "
Elle : " Oui c'est époustouflant ! "

La Capitale s'étend à perte de vue à 360° ou presque ...
L'immeuble est un des plus hauts de Paris, rien ne vient masquer cet horizon de jais ponctué de lumières jaunes, blanches et rouges. 
Au loin se dessinent les monuments, la meringue un rien orangée du Sacré Coeur, les tours aux formes saillantes de la Défense, le tracé des rues et les noeuds des rond-points.

Lui : " C'est quoi là bas ? "
Elle : " Où ? "
Lui : " Tu vois la Tour Eiffel ? "
Elle : " Oui, ... un peu, une patte, ... la Tour Montparnasse, nous masque un peu la Dame de fer ! " 
Lui : " Là tu vois, les lumières blanches qui clignotent pas loin de la grande roue "
Elle : " Oui ..."
Lui : " Je me demande si ce n'est pas le Grand Palais "

Qu'importe la question, qu'importe la réponse. 
Prétexte. 
L'espace ponctuant la question a dévoré celui qui les séparait physiquement, il fait frais, leurs avant-bras se touchent désormais. Ce point de contact leur apporte une chaleur dont aucun des deux ne souhaitent désormais se priver. 
Ce rapprochement épidermique s'est fait naturellement, cet attouchement est troublant. 



Lui : "Alors ? "
Elle : " Alors quoi ? "
Lui : " T'en es où ? "
Elle : " C'est toi qui me demande ça ? "
Lui : " Oui pourquoi ? "
Elle : " Parce que mon cas est simple comparé au tien "
Lui : " Oui, mais moi c'est encore frais "
Elle : " Belle sortie de Joker ! "
Lui : "... hum ... " 

Il ponctue son silence d'un large sourire, se retourne et admire à nouveau la vue, ... au loin le bruit d'impatients derrière leur volant. Elle allume une autre cigarette, il ne fume toujours pas. Ils jettent un oeil à l'intérieur de l'appartement, les gens dansent, les gens rigolent ... il est minuit.
Elle pense au morceau Midnight Dancing des Rita. 

Elle : " J'avoues que j'ai du mal à te suivre, c'est un peu comme Dallas "
Lui : " T'as raison, beaucoup d'images, et pas vraiment de fond "
Elle : " Il te faut peut être encore un peu de temps "
Lui : " Des fois je me dis que c'est mort pour moi "
Elle : " Il est juste trop tôt peut-être "
Lui : " Pourtant je les aime bien, mais ..."
Elle : " Mais, c'est pas ... c'est pas encore ça ..."
Lui :  " Voilà ! "

Un invité sort pour fumer. 
Elle et Lui se regardent, dans leur yeux s'inscrit "Fais chier, do not disturb, vas voir ailleurs !". 
Ils n'ont envie de parler qu'entre eux deux. 
L'invité fumeur est rapidement rejoint par un autre. Les intrus et leur paquet de feuilles à rouler rejoignent rapidement une autre extrémité du balcon. 
Satisfaction.

Elle : " Tu verras, ça viendra, ça re-viendra "
Lui : " Je sais pas si ..."
Elle : " A trop chercher on ne trouve pas ... "

Il court après, elle le sait, il comble, il le sait.





Lui : " Et toi alors ? "
Elle : " hum ... Secret défense "
Lui : " T'es chiante, en plus je sais ! "
Elle : " Je sais que tu sais ! "
Lui : " Normal, elle sait pas tenir sa langue "
Elle : " Pas grave ! "
Lui : " Alors ton plan ? "
Elle : " Quel plan ? "
Lui : " Tu vas pas me dire que t'as pas un plan ? "
Elle : " Pas certaine d'avoir ... un plan ni même des plans d'ailleurs .... " (sourire de connivence)
Lui : " Un partout, toi non plus alors ! "
Elle : " On ne joue pas dans la même catégorie, tu as plus d'atouts et de dames dans ton jeu que moi "
Lui :  " Et ? je suis un salaud c'est ça ? "
Elle : " Je n'ai rien dit de tel, Don Juan ! " (tendre rictus)

Quelqu'un ouvre la fenêtre, la musique vient faire une pause dans leur silence. 

Lui : " Ok ... esquive rotative, t'as pas répondu à ma question "
Elle : " Touchée, ... "
Lui : " T'as pas peur du vide ? "
Elle : " Non, le vide ne m'effraie pas, le combler par dépit c'est pas pour moi ".
Lui :  " Et, tiens prends ça ! "

Les bruits étouffés de la ville s'invitent dans les points de suspension de leur conversation.
En bas une dispute éclate, une voix beugle " Dégage ! ".

Elle : " C'est de ça dont j'ai le plus peur je crois "
Lui : " Hey Xena, tu lâches un peu ton armure et ton glaive, des fois ? "
Elle : " Tiens, un nouveau pseudo je l'avais pas celui là ! "
Lui : " On s'est tous grillé au moins une fois tu sais et la peur ..." 
Elle : " N'évite pas le danger, je sais, ... je suis fatiguée de rebondir, je voudrais juste me poser "

Le calme revient dans la rue, des rires percent les baies vitrées.  Ils regardent à nouveau ce panorama à couper le souffle.  Cet horizon qui mange les mots et qui réduit à l'essentiel leur échange.

Elle baisse les yeux, se penche légèrement comme pour voir quelque chose en bas, ... tout en bas.  Il suit son mouvement et se penche à son tour.

Elle : " On est au combien déjà ? "
Lui : " 32ème "
Elle : " C'est haut ! ça colle le vertige ... je dois rêver trop fort* " 

Si proches et si loin à la fois, un abîme d'impossibilités les rejoint et les attire tout autant. 
Les liens tendres entre éconduits, les confidences entre errances et absences, les manques et les manquements. Les envies inassouvies, les peurs, les petites folies, les coups de foudre, les coups du sort, les déceptions, autant d'indiscrétions à se confier.
Les déboires amoureux et les peines de coeur rapprochent ceux qui ont été par d'autres éloignés, les confidences font de belles nuits sur les canapés feutrés ou sur des balcons enfumés.






Marylin Manson
"The Love Song"

"I got a crush on a pretty pistol  / Should I tell her that I feel this way? / Father told us to be faithful"






Aux amis, aux amours aux emmerdes ...



samedi 17 février 2018

Say it


... I see you shiver with antici.... (say it)....  Pation/Passion*



... Dis le vite ... Dis le souvent ... Dis le maintenant ... Dis le timidement ... Dis le et lâche 
... Dis le que je le sache ... Dis le de tes mains  ... Dis le entre tes dents  
... Dis le au matin  ... Dis le fort  ... Dis le lentement   ... Dis le encore  ... Dis le trash   
... Dis le inlassablement   ... Dis le en pleine nuit   ... Dis le de tes envies  
... Dis le de tes soupirs   ... Dis le et fais moi rire   ... Dis le sans me le dire   
... Dis le dans tes yeux   ... Dis le n'importe quand   ... Dis le




... Dis le de ta peau   ... Dis le autrement   ... Dis le au creux de mon oreille   
... Dis le en hurlant   ... Dis le ivre   ... Dis le doucement   ... Dis le moi   
... Dis le avec emphase   ... Dis le hard   ... Dis le en inventant   ... Dis le à tous   
... Dis le même s'il est tard  ... Dis le en te répétant   ... Dis le ouvertement   
... Dis le de tes mots   ... Dis le entre mes lèvres   ... Dis le

... Dis le sans mot dire   ... Dis le de tes gestes   ... Dis le de métaphores   ... Dis le avant moi 
... Dis le sans y penser   ... Dis le en le pensant vraiment   ... Dis le d'un regard
... Dis le moi d'images   ... Dis le sans filtre  ... Dis le sans piquer un phare
... Dis le en te livrant   ... Dis le dans un souffle   ... Dis le de la pulpe de tes doigts   
... Dis le quand tu manques   ... Dis le quand tu m'as  ... Dis le




... Dis le à tout va mais qu'à moi   ... Dis le quand on se quitte   ... Dis le quand tu me vois   
... Dis le si tu penses à moi   ... Dis le encore une fois   ... Dis le par tous les temps   
... Dis le à tous les vents   ... Dis le en souriant   ... Dis le du coin des lèvres   
... Dis le quand tu es loin   ... Dis le en dessins ... Dis le à dessein 
... Dis le que je me rapproche   ... Dis le quand nous sommes tout proche   
... Dis le en me serrant   ... Dis le en m'effleurant   ... Dis le 

... Dis le quand j'ai peur   ... Dis le en m'agrippant   ... Dis le en m'enlaçant   
... Dis le de la langue   ... Dis le par sms   ... Dis le par maladresse   
... Dis le sans cesse   ... Dis le intensément   ... Dis le assurément   .
... Dis le toujours   ... Dis le dans ton sommeil   ... Dis le à mon réveil   
... Dis le quand même  ... Dis le comme avant   ... Dis le en susurrant  
... Dis le en me rassurant   ... Dis le en l'épelant   ... Dis le

... Dis le sans peur   ... Dis le sans pudeur   ... Dis le sans reproche   
... Dis le que je m'accroche   ... Dis le quand je me sens moche   ... Dis le entre mes doigts   
... Dis le que je m'y noies   ... Dis le quand c'est ardent   ... Dis le quand tu le sens   
... Dis le comme un aveux   ... Dis le quand tu palpites   ... Dis le au creux de mes reins 
... Dis le sans remords   ... Dis le comme tu respires   ... Dis le et je chavire 
... Dis le à ta manière   ... Dis le de toutes les manières   

 ...  Dis le  
 ...  Dis le mais ne le dilue pas

 ...  Dis le et embrase moi
 ...  Dis le et embrasse moi

 ...  Dis le que je deal with it, 
 ...  Dis le et nous serons quitte. 







Whale 
"I'll do Ya"





Whale 
Premier album sorti en 1995 produit par Tricky (-Kid I live the life they wish they did - in live the life, don't own a car - now they call me superstar...) dont on retrouve la voix posée façon trash-velours-volutes de Sense' sur un morceau dont le rythme est une invitation à se laisser doucement et langoureusement aller : Tryzasnice  - ICI


* Say it ... The Rocky Horror Picture Show - Sweet transvestite - The Original Audience Par-Tic-I-Pation album