samedi 7 avril 2018

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"Mais tout à un détail près, 
Un si grand vide en moi pardonne mes excès .... " *




L'inconnu aux beaux échanges épistolaires devient l'unique et irrépressible objet de désir.
Sa peau un met délicat, son odeur un océan olfactif où il faisait bon voguer. Deux corps synchronisés dans une flânerie sensorielle à l'unisson, à l'intuition. L'autre comblait tout l'espace, son corps devint l'antre d'une dérive apaisée. Comme s'il avait déjà eu tous les plans menant à mon affolement.
Il cartographiait de la paume, progressait de mon dos aux rebonds surplombant mon tremblant. Entre ses caresses habiles le plaisir devint facile, évident. 
Total "lâcher prise" sous son emprise.







La brutale intensité de sa délicatesse mettant une claque aux trop empressés, aux brusques, aux impatients. L'évolution de mon désir se fit graduellement ...
A l'appétence de ses lèvres si joliment ourlées vint s'ajouter une fulgurante envie de descendre le long de l'axe jugulaire. Comme un fil tendu à se rompre la ligne qui dessinait un chemin jusqu'au creux de sa clavicule. 

Y laisser courir la trace de mes ongles pour envelopper sa nuque, y apposer encore et encore ma bouche, modérant pressions et intentions.
Le désir mua vers ses épaules, un rien frêles mais dont les os saillants invitaient à y laisser glisser, langue, lèvres, ongles, tout ce qui pourrait les frôler et l'affoler.

Laisser mes doigts suivre l'arrondi de son col, défaire le bouton de sa chemise, et délicatement cheminer vers sa pilosité. Comme il était troublant de se sentir frissonner devant un portrait pixelisé ...







L'indéniable attrait n'avait rien de rationnel, mais l'attirance était tellement sensorielle.
A la belle esthétique se mêlaient les réminiscences d'un délicieux moment. Comme inscrites dans ma chair les traces de sa délicatesse refaisaient inlassablement surface.

Imaginer sous mes lèvres, la chaleur de cette peau qui sentait la brûlure de l'été.
Bienheureux soleil de l'avoir si longuement caressé, cet autre agglomérat de points sur l'écran causait mon égarement. 

Posé presque sous le coeur de sa lèvre supérieure, l'enivrant odorant, donnant à l'ornement noir et blanc le sucré venant contrer le parfum d'acier.  Revinrent à mes troubles idées, sa si parfaite manière d'accompagner sa langue de la mienne.






Si le premier avait été prometteur, le second baiser m'avait fait chavirer, effaçant sans ciller le TangoLabialMaster. Plus doux, plus délicat, plus suave encore, donnant du piquant de la pulpe de ses doigts, agaçant ma crinière. Tirant légèrement mes cheveux en arrière, pressant davantage ses lèvres et son corps contre moi.

L'évocation de ses baisers et caresses, provoquaient irréfutablement en moi un uppercut de chaleur stomacal. Le cérébral au tapis, mon corps était forfait, marabouté, envoûté, épinglé ... dans son tableau de chasse.


"Je n'ai rien oublié, ....
Quoiqu'il en soit je ne peux t'oublier"*




Ni trophée, 
Ni catastrophée, 
Quand les autres sont avec Morphée, 
je m'enfonce dans la matière, à moi l'art, à toi la manière.
Subtil et adroit, pour ré-activer mes émois.




Suggestion de présentation à la place de la tête de cerf : 
angle de murs.






M.Appeal 
"Fever" 










M.APPEAL - "Fever"
Single enregistré en 1991 au Palais des congrès par Cyril "Reptile" Noton, qui venait d'achever le premier Maxi de NTM et signé le mix de "Soul Soul". 
Avec les copains du groupe "Charles de Goal" sorti en version promo only sur le label Indépendance sous la houlette de Eric Débris (Métal Urbain). Cette blagounette musicale, fut 1ère au top des auditeurs sur la Radio M40 devant une célèbre blonde platine qui ne sortira sa version de Fever que l'année suivante ... Un bien joli souvenir que quelqu'un à posé sur le Tube, merci à lui.